Yannick Noah vantait (déjà) la sophrologie en 1993

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Yannick Noah fait partie de ces célébrités convaincues par l’intérêt de la sophrologie. Le tennisman a découvert la méthode à la fin de sa carrière sportive, et en a retiré de nombreux bénéfices. Découvrez ce qu’il en dit dans des interviews datées, pour certaines, de 1993.

Yannick Noah, ce grand sportif et chanteur qui resta pendant longtemps la personnalité préférée des Français, pratique depuis de nombreuses années la sophrologie. La méthode l’a beaucoup aidée lorsqu’il était tennisman, puisque c’est grâce à elle qu’il réalisait sa préparation mentale sportive. Elle lui permettait notamment de canaliser son énergie et de décupler ses performances sur le terrain. Des bénéfices dont il parle au cours de deux interviews, l’une donnée au magazine Clés, l’autre, dans l’émission Faut pas rêver de 1993.

« En fin de carrière, j’ai pratiqué la sophrologie. Cela m’a vraiment intéressé. En fait, c’est parti d’un accident qui m’a occasionné des problèmes aux genoux, et que j’essayais de soigner par des méthodes traditionnelles. (…) On m’avait parlé du yoga mais j’estimais me connaître suffisamment. C’était un peu idiot. En découvrant la sophrologie, j’ai appris beaucoup de choses sur moi, sur ma façon d’être sur le cours, et puis cela a bien entendu débordé sur ma vie personnelle. Mais au départ, les résultats sur le cours étaient vraiment flagrants. L’expérience consistait à apprendre à se relaxer, à se retrouver en situation. J’avais des images dans la tête. Des choses médiatiques liées à un sentiment d’injustice. J’avais souvent l’habitude d’avoir le public avec moi, et quand je le sentais hostile, je ne me sentais pas bien. Ou alors une faute d’arbitrage, ou jouer contre quelqu’un que j’aime ou contre quelqu’un que je déteste. A chaque fois je n’arrivais pas à jouer pleinement, à donner le meilleur de moi-même. Or, quand je me trouvais dans cet état de relaxation – sans aucune pression extérieure – j’intériorisais ces images. J’avais une réaction physique qui était terrible. J’étais tout d’un coup très, très lourd, je commençais à avoir des couleurs au dos, aux genoux… Grâce à la sophrologie, j’ai appris à retrouver la légèreté, la clarté dans la tête et dans le corps. Ça se passe en quelques secondes. Ensuite, on anticipe ce qui se passe sur le cours. »…

Interview extraite de l’article Être soi-même contre vents et marées.

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